Stage à St Pierre de Plesguen
08/10/11 20:46
C’est la rentrée, et Daniel Toutain nous a fait le cadeau de venir à nouveau s’installer dans notre région.
Il a mis au point avec les professeurs des environs un programme de stages proches géographiquement, ce qui va nous permettre d’en profiter au maximum.
Après un stage à Mauron (forêt de Brocéliande) en septembre, nous avons été 3 de notre club à participer aujourd’hui au stage à St Pierre de Plesguen, au dojo de Thierry Frogé.
Un petit dojo, nous étions environ 25 participants, nous avions juste la place, et cela donnait une atmosphère plus concentrée et personnelle.
En 1ère partie nous avons fait mains nues, et en 2e jo dans la salle des fêtes.
Je suis à la fois contrarié et heureux de voir que j’apprends toujours des choses et non des moindres dans ces stages.
Contrarié parce que cela fait plus de 15 ans que je suis l’enseignement de Daniel, dont les 10 1ères années d’une façon particulièrement intensive. J’aurais dû tout apprendre, tout savoir, depuis tout ce temps !
Mais non, quelque chose que je crois connaître, que je crois savoir faire, eh bien non, ce n’est pas comme ça que ça se fait pour être vraiment bien fait.
Je n’avais appris que l’apparence des choses, le gros. Mais le détail, ce qui fait que c’est vraiment efficace, que ça marche à tous les coups, sans effort, je ne l’avais pas vu.
Je me dis : Mais il n’avait jamais montré ça avant !
Peut être l’avait il montré à ses plus proches élèves, dont je ne faisais pas partie ?
Ou l’a t il découvert lui-même récemment, grâce à son incessante et exigeante pratique journalière dans la recherche de la perfection ?
Car maintenant on a l’impression de voir ça, la perfection.
Forcément le regard s’éduque, et je n’avais pas autrefois la vision de maintenant.
Tout était trouble, flou devant mes yeux, il montrait et je ne voyais pas.
A présent je sais trier, voir l’important, le déterminant.
Il explique bien, aussi, peut-être plus qu’avant.
Mais il faut aussi savoir entendre…
Et mettre en pratique ce qu’on a entendu et vu…
Je pense avoir pu le faire…
Pour Morotedori Kokyu, au lieu de pousser avec les bras, il faut s’endormir sur le partenaire… Ainsi c’est le corps qui agit.
Dans Ryotedori Chihonage, baisser les hanches et monter les bras comme pour le Ken, ne saisir le poignet que lorsqu’il est à hauteur de notre poitrine.
Dans le jo kata 31 première parade anti kata, ne pas faire un moulinet mais reculer légèrement le jo sur le côté.
A la frappe 10 du kata, frapper par en dessous.
Etc, etc…
Il a mis au point avec les professeurs des environs un programme de stages proches géographiquement, ce qui va nous permettre d’en profiter au maximum.
Après un stage à Mauron (forêt de Brocéliande) en septembre, nous avons été 3 de notre club à participer aujourd’hui au stage à St Pierre de Plesguen, au dojo de Thierry Frogé.
Un petit dojo, nous étions environ 25 participants, nous avions juste la place, et cela donnait une atmosphère plus concentrée et personnelle.
En 1ère partie nous avons fait mains nues, et en 2e jo dans la salle des fêtes.
Je suis à la fois contrarié et heureux de voir que j’apprends toujours des choses et non des moindres dans ces stages.
Contrarié parce que cela fait plus de 15 ans que je suis l’enseignement de Daniel, dont les 10 1ères années d’une façon particulièrement intensive. J’aurais dû tout apprendre, tout savoir, depuis tout ce temps !
Mais non, quelque chose que je crois connaître, que je crois savoir faire, eh bien non, ce n’est pas comme ça que ça se fait pour être vraiment bien fait.
Je n’avais appris que l’apparence des choses, le gros. Mais le détail, ce qui fait que c’est vraiment efficace, que ça marche à tous les coups, sans effort, je ne l’avais pas vu.
Je me dis : Mais il n’avait jamais montré ça avant !
Peut être l’avait il montré à ses plus proches élèves, dont je ne faisais pas partie ?
Ou l’a t il découvert lui-même récemment, grâce à son incessante et exigeante pratique journalière dans la recherche de la perfection ?
Car maintenant on a l’impression de voir ça, la perfection.
Forcément le regard s’éduque, et je n’avais pas autrefois la vision de maintenant.
Tout était trouble, flou devant mes yeux, il montrait et je ne voyais pas.
A présent je sais trier, voir l’important, le déterminant.
Il explique bien, aussi, peut-être plus qu’avant.
Mais il faut aussi savoir entendre…
Et mettre en pratique ce qu’on a entendu et vu…
Je pense avoir pu le faire…
Pour Morotedori Kokyu, au lieu de pousser avec les bras, il faut s’endormir sur le partenaire… Ainsi c’est le corps qui agit.
Dans Ryotedori Chihonage, baisser les hanches et monter les bras comme pour le Ken, ne saisir le poignet que lorsqu’il est à hauteur de notre poitrine.
Dans le jo kata 31 première parade anti kata, ne pas faire un moulinet mais reculer légèrement le jo sur le côté.
A la frappe 10 du kata, frapper par en dessous.
Etc, etc…